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Droit des particuliers Immobilier Coût réel des logements : afin de limiter les impayés, l’ARC alerte sur la nécessité d’informer les primo-accédants sur leurs futures charges de copropriété Les charges de fonctionnement des copropriétés ont augmenté plus rapidement que l’inflation ces dix dernières années : 40% contre 10%. Cette envolée a pour effet de mettre en difficulté de nombreux copropriétaires, en particulier les primo-accédants, qui, insuffisamment informés du coût réel du bien qu’ils achètent, se trouvent rapidement dans l’incapacité de régler leurs charges de copropriété. Les dernières études de l’ADIL font ainsi état d’un nombre croissant d’impayés de ces dépenses. Afin d’y remédier, l’ARC (Association des Responsables de Copropriété) pointe la nécessité d’informer ces futurs acquéreurs, dès la promesse de vente, du réel prix de revient de leur logement, en prenant en compte, au-delà du prix d’achat initial, les honoraires du notaire, les charges courantes, les provisions de travaux de la copropriété rattachées aux lots, et le cas échéant le coût du crédit, le tout sur dix ans. L’impact financier de ces diverses charges est loin d’être négligeable comme le démontrent deux études menées par l’ARC afin de le mesurer. Hors crédit, sur dix ans, l’évolution du coût réel de revient d’un logement serait par exemple de 14,08% à Paris, faisant passer le prix moyen d’un appartement de 62,5 m2 de 585 497 euros à 667 941 euros. Communiqué de presse de l’ARC du 9/01/2019 |